Lexique utile
⦁ ADN et diversité : Comment la structure de l'ADN permet d'expliquer que l'on soit tous différents ?
Avec
quatre éléments différents, il y a 256 possibilités de classer
une séquence de 4 éléments. Or chaque chromosome est constitué de
centaines de millions d'éléments et nous possédons 23 paires de
chromosomes ! Le nombre de possibilités est donc incommensurable.
Dans la réalité, il n'y a qu'un certain pourcentage d'éléments
qui peuvent changer d'un individu à l'autre, mais cela suffit
largement à assurer la diversité des caractères humains.
⦁ Archées
(Archea)
Gr.
ἀρχαῖος, « originel, primitif »
Microorganismes
unicellulaires procaryotes, c'est-à-dire des êtres vivants
constitués d'une cellule unique qui ne comprend ni noyau ni
organites (longueur cellule 5 μm).
(Nom
1) Mot dérivé de arc avec le suffixe -ée → voir arche et archer.
(Nom
2) (1578) Du grec ancien ἀρχή, arkhế (« principe, début »).
(Nom
3) Forme francisée de archaea, qui est une forme raccourcie de
archaebacteria.
(Alchimie)
Principe de la vie, d’après les anciens physiologistes. Nom que
Paracelse donne à l'esprit vital qui, selon lui, préside à la
nutrition et à la conservation des êtres vivants. Jean-Baptiste Van
Helmont appelle archée le principe actif dans les corps. Stahl a
modifié à son tour la doctrine de Van Helmont, en attribuant à
l'âme le rôle d’archée (voir animisme).
⦁ Alvéolés,
Alveolata ou alvéolobiontes
organismes
vivants unicellulaires de formes assez diverses. La monophylie du
groupe est basée essentiellement sur l'étude des ARNr 18S. Il
existe cependant un caractère qui leur est propre : la présence de
vésicules sous-membranaires, les alvéoles (d'où ce taxon tire son
nom), largement distribuées et pouvant servir de réservoir
calcique, ou contenir un matériel dense comme les plaques thécales
des dinophytes.
⦁ bactérie
un
nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants
microscopiques et procaryotes présents dans tous les milieux. Le
plus souvent unicellulaires, elles sont parfois pluricellulaires
(généralement filamenteuses) et peuvent également former des
colonies dont les cellules restent agglutinées au sein d'un gel
muqueux (biofilm).
⦁ biologie
moléculaire (parfois abrégée bio. mol.)
Discipline
scientifique au croisement de la génétique, de la biochimie et de
la physique, dont l'objet est la compréhension des mécanismes de
fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Le terme «
biologie moléculaire », utilisé la première fois en 1938 par
Warren Weaver, désigne également l'ensemble des techniques de
manipulation d'acides nucléiques (ADN, ARN), appelées aussi
techniques de génie génétique.
La
biologie moléculaire est apparue au xxe siècle, à la suite de
l'élaboration des lois de la génétique, la découverte des
chromosomes et l'identification de l'ADN comme support chimique de
l'information génétique.
⦁ "chaînon
manquant"
Il
désigne, dans la langue courante, ce qui s'appelle une forme
transitionnelle dans la théorie de l'évolution. Le chaînon
manquant veut principalement dire le "trou" dans
l'évolution: ce qu'il manque.
⦁ Chordés,
Chordata
gr.
corde => par extension, structure physiologique rectiligne d'un
groupe.
Groupe
biologique dont les individus sont dotés d'une colonne vertébrale
Embranchement
d'animaux bilatériens deutérostomiens avec les sous-embranchements
: céphalocordés, les tuniciers (anciennement Urochordés), et les
crâniés ou crâniates. Ce dernier contient les myxines et les
vertébrés.
⦁ cladistique
gr
klados --> branche ; lat. icus --> propre à, relatif à
Méthodes
de reconstruction des relations phylogénétiques entre les êtres
vivants.
Déduction
des degrés de parenté à partir de caractères communs d'après un
ancêtre commun duquel toute la descendance partage les caractères
dans la diversité (évolution divergente). On a alors un groupe
nommé "clade" ou "holophylétique", d'où la
méthode de la cladistique (ne pas confondre avec cladisme).
Exemples
de cladogrammes, par Alexei Kouprianov — Travail personnel, CC
BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1136977
→ clade
(n.m)
Gr.
κλάδος clados, qui signifie « branche ».
Un
groupe monophylétique d'organismes, vivants ou ayant vécu,
comprenant un organisme particulier et la totalité de ses
descendants. Unité de base de la classification phylogénétique ou
cladistique.
cladogramme |
⦁ Crâniates
De
"crâne".
Chordés
possédant un crâne cartilagineux ou osseux protégeant la partie
antérieure du système nerveux. Ils regroupent les myxines et les
vertébrés, et sont le groupe frère des tuniciers parmi les
olfactoriens.
⦁ cuticule
lat.
cuticula « petite peau »
Couche
externe qui recouvre et protège les organes aériens des végétaux
et les organes de certains animaux.
⦁ Darwin,
Charles (1809 - 1882)
Naturaliste
anglais dont les travaux sur l'évolution des espèces vivantes ont
révolutionné la biologie avec son ouvrage De l'origine des espèces
paru en 1859. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son
époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en
géologie, il a formulé l'hypothèse selon laquelle toutes les
espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul
ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom
de « sélection naturelle ».
Il
examina l'évolution humaine et la sélection sexuelle dans la
Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe, suivi par
l'Expression des émotions chez l'homme et les animaux. Ses
recherches sur les plantes furent publiées dans une série de livres
et, dans son dernier ouvrage, il étudiait les lombrics et leur
action sur le sol.
⦁ Dawkins,
Richard (1941 - )
Biologiste
et éthologiste britannique, vulgarisateur et théoricien de
l'évolution, membre de la Royal Society. Professeur émérite au New
College de l'université d'Oxford1, Richard Dawkins est l'un des
académiciens britanniques les plus célèbres.
Il
acquiert la consécration avec son livre de 1976 intitulé The
Selfish Gene (en français : Le Gène égoïste), qui popularise la
théorie de l'évolution centrée sur les gènes et introduit le
terme de « mème ». En 1982, il développe cette théorie dans son
ouvrage Phénotype étendu puis publie en 2006 The God Delusion (en
français : Pour en finir avec Dieu), vendu à plus de deux millions
d'exemplaires et traduit en trente et une langues.
Vice-président
de la British Humanist Association, il est reconnu comme un ardent
défenseur du rationalisme, de la pensée scientifique et de
l'athéisme.
⦁ diploïde
Une
cellule biologique est diploïde (du grec diploos, double et eidos,
en forme de) lorsque les chromosomes qu'elle contient sont présents
par paires (2n chromosomes). Le concept est généralement opposé à
haploïde, terme désignant les cellules avec des chromosomes en
simple exemplaire (n chromosomes).
⦁ enzyme
(1878) De l’allemand Enzym, construit avec le préfixe en- (« dans », « à l’intérieur de ») et zumê (« levain »), car le levain contient des enzymes qui permettent la fermentation.
C'est une protéine dotée de propriétés catalytiques. Pratiquement toutes les biomolécules capables de catalyser des réactions chimiques dans les cellules sont des enzymes ; certaines biomolécules catalytiques sont cependant constituées d'ARN et sont donc distinctes des enzymes : ce sont les ribozymes.
C'est une protéine dotée de propriétés catalytiques. Pratiquement toutes les biomolécules capables de catalyser des réactions chimiques dans les cellules sont des enzymes ; certaines biomolécules catalytiques sont cependant constituées d'ARN et sont donc distinctes des enzymes : ce sont les ribozymes.
⦁ épigénétique
Gr.
ἐπί, épí, « au-dessus de », et de génétique, du Grec genno
γεννώ, « donner naissance » ; » ; genetikós « propre à la
génération »
La
discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires
qui modulent l'expression du patrimoine génétique en fonction du
contexte.
«
Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes,
l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations
complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés
par une cellule ou… ne pas l’être. » (Dossier « Epigénétique
» [archive], sur le site de l'INSERM, février 2015 (consulté le 3
septembre 2015)
«
C'est un concept qui dément en partie la « fatalité » des gènes.
» (Michel Morange, professeur de biologie à l'ENS, cité dans «
L'épigénétique, l'hérédité au-delà de l'ADN » [archive], Le
Monde, 22 avril 2013)
⦁ Eucaryote
(Eucaryota)
Gr.
eu, « bien » et karuon, « noyau ». Il signifie donc littéralement
« ceux qui possèdent un véritable noyau ».
Un
domaine regroupant tous les organismes, unicellulaires ou
pluricellulaires, qui se caractérisent par la présence d'un noyau
et généralement de mitochondries dans leurs cellules. Il s'oppose
aux domaines des Eubacteria et des Archaea.
⦁ excavés,
excavata
Les
"creusés". Un règne d'Eukaryotes unicellulaires («
protistes ») hétérotrophes et généralement flagellés.
⦁ génome
Depuis
les années 1970, la biologie moléculaire est développée : le
séquençage du génome devient possible en lisant les bases de l'ADN
(adénine, cytosine, guanine, thymine).
Ensemble
du matériel génétique (ou information génétique) d'une espèce
codé dans son acide DésoxyriboNucléique (ADN). Il contient en
particulier tous les gènes codant des protéines ou correspondant à
des ARN structurés. Il se décompose donc en séquences codantes
(transcrites en ARN messagers et traduites en protéines) et non
codantes (non transcrites, ou transcrites en ARN, mais non
traduites).
Le
génome est constitué de un ou plusieurs chromosomes dont le nombre
total dépend de l'espèce considérée, chaque chromosome étant
constitué d'une unique molécule d'ADN, linéaire chez les
eucaryotes et le plus souvent circulaire chez les procaryotes. Chaque
chromosome peut être présent en un ou plusieurs exemplaires, le
plus souvent deux chez les espèces sexuées, l'un d'origine
maternelle et l'autre d'origine paternelle (organisme diploïde).
La
science qui étudie le génome est la génomique.
⦁ génotype
(1920) De l’allemand Genom (formé sur gène avec la finale de chromosome).
de γένος, génos « génération, naissance, origine »
L'ensemble ou une partie donnée de l'information génétique (composition génétique) d'un individu. Le génotype d'un individu est donc la composition allélique de tous les gènes de cet individu.
⦁ haploïde
Gr.
ἁπλόος haploos, simple et εἶδος eidos, "en forme
de".
Une
cellule biologique est haploïde lorsque les chromosomes qu'elle
contient sont chacun en un seul exemplaire (n chromosomes). Le
concept est généralement l'opposé de diploïde, terme désignant
les cellules avec des chromosomes en double exemplaire (2n
chromosomes).
⦁ haplorhini
(Haplorhiniens)
Gr.
haplóos, simple, et rhínos, nez
Primates
qui ont perdu le rhinarium (ou « truffe ») au profit du nez. De
même, les vibrisses (moustaches sensitives) disparaissent.
⦁ holophylétique
=
monophylie, gr. monos "seul" et phulon "tribu" :
caractéristique d'un groupe qui contient l'espèce souche dont
descendent tous ses membres.
⦁ invertébré
Ce
taxon est aujourd'hui obsolète.
On
distingue aujourd'hui différents embranchements dont les chordés
(qui incluent l'ensemble des vertébrés) ; tous les autres sont donc
entièrement invertébrés, les arthropodes constituant le plus
important d'entre eux.
L'invertébré
est un animal dépourvu de colonne vertébrale, et d'os en général.
Définis par oppositions aux vertébrés, les invertébrés peuvent
avoir des plans d'organisation très différents et ne sont plus
considérés comme un taxon pertinent.
La
distinction entre les invertébrés (Invertebrata) et les vertébrés
(Vertebrata, dont nous sommes) a été initiée par Jean-Baptiste de
Lamarck dans son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres
(1815-1822).
⦁ Jacquard,
Albert (1925 - 2013)
Chercheur
et essayiste français. Spécialiste de génétique des populations,
il a été directeur de recherches à l'Institut national d'études
démographiques et membre du Comité consultatif national d'éthique.
Conférencier et auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation
scientifique, il tient un discours humaniste destiné à favoriser
l’évolution de la conscience collective.
Président
d'honneur de l’association Droit au logement et du Comité
radicalement anticorrida, il est aussi membre du comité de
parrainage de la Coordination française pour la décennie de la
culture de paix et de non-violence. Il anime durant neuf ans, de
septembre 2001 à juillet 2010, une chronique radiophonique
quotidienne sur France Culture.
Il
est également connu pour ses engagements civiques, parmi lesquels la
défense du concept de la décroissance soutenable, le soutien aux
mouvements du logiciel libre, à la langue internationale espéranto,
aux laissés-pour-compte et à l'environnement.
⦁ lactase
une
enzyme présente chez les mammifères et certaines bactéries. Sa
fonction principale est de permettre la dissociation du lactose en
glucose et galactose, ce qui autorise la digestion du lait.
=>
dissociation du lactose en glucose et galactose
La
lactase est une protéine codée par le gène LCT qui est situé sur
le chromosome 2 chez l'humain. Trois facteurs de transcription sont
nécessaires pour activer la séquence promoteur du gène : GATA,
HNF-1 alpha et Cdx-2. Sans ces protéines, le gène ne pourra pas
être transcrit.
Elle
est constituée de 1927 acides aminés. Chez l'humain, elle est
produite uniquement par les entérocytes des microvillosités de la
bordure en brosse de l'intestin grêle, ce qui est lié à son rôle
digestif.
Trois
tests peuvent être utilisés pour diagnostiquer une pathologie
reliée à une déficience en lactase:
Premièrement,
on peut faire une biopsie de l’intestin grêle qui permettra de
mesurer l’activité enzymatique de la lactase. Puisque ce test est
une technique invasive, il est moins utilisé malgré son excellente
fiabilité.
Deuxièmement,
on peut procéder au test respiratoire de l’hydrogène expiré, qui
consiste à évaluer la présence d’hydrogène dans l’air expiré
par le patient avant et après l’ingestion de 10 grammes de
lactose. Son principe repose sur le fait que le lactose non digéré
dans l’intestin grêle se transforme en gaz, dont l’hydrogène,
sous l’action des bactéries présentes dans le côlon. En passant
par le sang, l’hydrogène va ensuite rejoindre les poumons, puis il
sera exhalé. La présente d’une forte concentration d’hydrogène
dans le souffle va donc signifier que la synthèse de lactase est
déficiente puisque la majorité du lactose aura été digérée par
les bactéries coliques.
Troisièmement,
on peut effectuer le test de tolérance au lactose. Pour ce faire, on
mesure simplement le taux de glucose dans le sang après l’ingestion
de lactose. Si la synthèse de lactase est déficiente, la glycémie
ne s’élèvera pas puisque le lactose ne sera pas dégradé en
glucose.
⦁ Lamarck,
Jean-Baptiste de Lamarck (1744, Bazentin, Somme – 1829, Paris)
Naturaliste
français. Au début du xixe siècle, il a réalisé la
classification des invertébrés, qui regroupent environ 80 % des
animaux. Il est un de ceux qui ont pour la première fois utilisé le
terme de biologie pour désigner la science qui étudie les êtres
vivants.
Il
est aussi le premier à proposer une théorie matérialiste et
mécaniste des êtres vivants à partir de laquelle il élabore une
théorie de leur évolution. Sa théorie transformiste est fondée
sur deux principes :
la
complexification croissante de l'organisation des êtres vivants sous
l'effet de la dynamique interne propre à leur métabolisme ;
leur
diversification, ou spécialisation, en espèces, à la suite d'une
adaptation à leur milieu de leur comportement ou de leurs organes.
Lamarck
est ainsi un des premiers naturalistes à avoir compris la nécessité
théorique de l'évolution des êtres vivants.
⦁ lémuriens,
lémuriformes
Les
lémuriformes (nom scientifique : Lemuriformes) forment un groupe de
mammifères appartenant à l'ordre des primates.
Les
lémuriformes regroupent cinq familles, dont celle des lémuridés,
ou « vrais » lémuriens (dont les espèces sont couramment appelées
« lémur » ou « maki »). Ils ont une longue queue, de gros yeux
et grimpent facilement dans les arbres.
⦁ Linné,
Carl von Linné
(son
nom après son anoblissement), né le 23 mai 1707 à Råshult et mort
le 10 janvier 1778 à Uppsala, est un naturaliste suédois qui a
fondé les bases du système moderne de la nomenclature binominale.
⦁ Lucy
Surnom
donné à un très célèbre fossile d'australopithèque de l'espèce
Australopithecus Safarensis.
Découvert
en Éthiopie, en 1974 par une équipe de préhistoriens français et
américains, le fossile de Lucy est un des squelettes les plus
complets (52 ossements) que l'on ait retrouvé d'un australopithèque
; vieux d'environ 3.2 millions d'années, il a longtemps été le
plus ancien fossile d'homme préhistorique connu.
Son
surnom lui vient d'une chanson des Beatles, Lucy in the Sky with
Diamonds, que les chercheurs écoutaient sur leur campement, au
moment de la découverte du fossile. Ils l'ont donc surnommé « Lucy
».
Lucy
avait 20 ans, mesurait 1,20 mètres et pesait 30 kilos environ. Une
petite tête et un cerveau contenu à l'arrière du crâne. Elle
était bipède, c'est-à-dire qu'elle marchait comme nous sur ses
deux jambes qui étaient très courtes mais lui permettaient de se
tenir presque droite. Elle avait de longs bras pour grimper
facilement aux arbres.
Comme
tous les australopithèques, elle vivait en groupe avec quelques-uns
de ses congénères, dans une région orientale de l'Afrique (Rift
Valley) dans une végétation luxuriante qui lui offrait beaucoup de
nourriture.
⦁ Mendel,
Gregor (1822 - 1884)
Moine
catholique au monastère Saint-Thomas de Brno (en Moravie) et
botaniste germanophone de nationalité autrichienne, est communément
reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à
l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui
définissent la manière dont les gènes se transmettent de
génération en génération.
Mendel
tire de ses observations deux principes fondamentaux, auxquels on
ajoutera plus tard un troisième en découlant. Ce sont, dans son
cas, des expériences menées sur les pois qui permirent à Mendel de
formuler les principes intervenant dans l'hérédité.
Mendel
découvre que :
Un
caractère peut présenter 2 formes différentes (aujourd'hui
appelées allèles ou gènes homologues).
Un
organisme hérite de 2 facteurs pour chaque caractère (les facteurs
héréditaires de Mendel sont aujourd'hui appelés "gènes").
Le
facteur dominant masque le facteur récessif. Mendel a noté le
facteur dominant à l’aide d’une majuscule et l’autre, le
récessif, à l’aide de la même lettre mais en minuscule
Les
deux facteurs se séparent durant la formation des gamètes (Loi de
ségrégation qui correspond à la séparation des paires de
chromosomes homologues durant la méiose)
Les
paires de facteurs se séparent de façon indépendante les unes des
autres (Loi de ségrégation indépendante qui correspond à
l’assortiment indépendant des paires de chromosomes homologues à
la métaphase 1 de la première division méiotique)
Les
trois lois de Mendel :
Première
loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération
Deuxième
loi : Loi de disjonction des allèles
Troisième
loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires
multiples
-
métazoaire
méta
: grec ancien μετά, metá (« au-delà, après »). -zoaire :
(première moitié du XIXe siècle) l’un des premiers mots à
présenter ce suffixe, les autres étant un calque de cet exemple,
est protozoaire, composé du latin scientifique protozoa et -aire.
Protozoa est lui-même un composé de proto- et du grec ancien ζῷον,
zỗon (« animal »).
«
animal supérieur », par opposition aux protozoaires, « animaux
inférieurs ».
(Zoologie)
Animal eucaryote multicellulaire mobile et hétérotrophe.
La
méduse, la mouche ou l’éléphant sont des métazoaires ou
Metazoa.
⦁ mitochondrie
--> mitochondrial
Gr.
ancien μίτος (mitos) qui veut dire « fil » et χόνδρος
(chondros) qui signifie « granule ».
Organites
présents dans toutes les cellules de la plupart des eucaryotes,
hormis certaines cellules telles que les érythrocytes (globules
rouges). En 2016, on ne connaissait qu'un seul eucaryote ayant perdu
toutes ses mitochondries : Monocercomonoides. Leur diamètre varie
généralement entre 0,75 et 3 μm tandis que leur forme générale
et leur structure est extrêmement variable. Elles sont invisibles
lorsqu'elles ne sont pas teintes spécifiquement pour être
observées. On les observe en microscopie optique mais plus
distinctem
ent
en microscopie électronique.
⦁ Monod,
Jacques (1910-1976)
Bbiologiste
et biochimiste français de l'Institut Pasteur de Paris, lauréat en
1965 du prix Nobel de physiologie ou médecine. Il est l'auteur en
1970 d'un essai intitulé Le Hasard et la Nécessité.
⦁ Myxines
lat.
myxo « muge » (poisson de mer), in --> Suffixe nominal des
substances chimiques.
Famille
d'animaux aquatiques anguilliformes (en forme d'anguille).*
⦁ néolithique
Gr.
νέος, néos, nouveau, et λίθος, líthos, pierre. Désigne
littéralement l'« âge de la pierre nouvelle».
A
partir de 9000 ans environ avant J-C, en fonction des régions.
⦁ nom
binominal, binom
Combinaison
de deux termes pour désigner une espèce, en taxonomie.
Position
1 : le genre
Position
2 : l'épithète spécifique
ex
: Homo sapiens => nom scientifique en majuscule sur le genre et italique.
⦁ nucléotides
Appelés
désoxynucléotides, ils sont les briques de l'ADN (A, C, G ou T).
Ils sont attachés les uns aux autres grâce à des liaisons
chimiques nécessitant la présence d'un groupement OH particulier
(sur le carbone 3' du ribose).
⦁ paléolithique
Gr.
παλαιός / palaios (ancien) et λίθος / lithos (pierre).
Il peut donc se traduire littéralement par « ancienne pierre ».
Le
Paléolithique commence avec l’apparition de la première espèce
du genre Homo, Homo habilis, il y a environ trois millions d'années.
Cette période inclut l'apparition de notre espèce, Homo sapiens, il
y a environ 200 000 ans, son expansion et le déclin des autres
espèces du genre Homo. Elle s'achève il y a environ 12 000 ans avec
la fin de la période géologique du Pléistocène et le début du
Mésolithique. Le Paléolithique recouvre donc environ 95% de la
période d'existence de notre espèce, depuis son apparition jusqu'à
nos jours
⦁ phénotype
De φαίνω, phaínô (« faire briller, montrer, paraître ») et de τύπος, tupos («marque, type»).
Ensemble des traits observables d'un individu dus aux caractères héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par l'environnement.
Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire.
De φαίνω, phaínô (« faire briller, montrer, paraître ») et de τύπος, tupos («marque, type»).
Ensemble des traits observables d'un individu dus aux caractères héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par l'environnement.
Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire.
⦁ phylogénie
Gr;
φῦλον, phylon, « race, tribu, espèce » ; gr. -γένεια,
-géneia => gène, du gr. γένος, génos « race » de
γίγνομαι, gígnomai « engendrer » ; "ie",
terminaison employée pour former des noms désignant un état, une
qualité ou une condition. Ex: algorithme --> algorithmie
Lat.
génesis « création » de γεννάω, gennaô « engendrer », «
créer ».
Etude
des relations de parenté entre êtres vivants :
entre
individus (niveau généalogique ; seule une généalogie
individuelle peut répondre à la question « qui est l'ancêtre de
qui ? » , tandis qu'une phylogénie de groupe peut répondre à la
question « qui est le plus proche parent de qui ? ») ;
entre
populations (à l'intérieur d'une même espèce qui, pour
simplifier, peut se résumer à une population dont les membres sont
interféconds : niveau intraspécifique) ;
entre
espèces (niveau interspécifique).
Ainsi
la phylogenèse permet de reconstituer l'évolution des organismes
vivants.
⦁ placentaires
(Placentalia)
forment
une division importante des mammifères et sont caractérisés par le
fait qu'ils accouchent de juvéniles par contraste avec les
marsupiaux qui accouchent de larves ou les monotrèmes qui pondent
des œufs. Cela est rendu possible par la présence d'un placenta,
plus développé et plus complexe que les marsupiaux, ce qui leur a
donné leur nom.
⦁ Primates
Lat.
primas, et atis, signifiant « celui qui occupe la première place »
Ils
constituent un ordre se situant au sein des mammifères
placentaires*. Ce clade regroupe les petits singes et les grands
anthropoïdes, ainsi que les espèces de strepsirrhiniens comme les
lémuriens. Selon la classification phylogénétique actuelle, ils
sont regroupés dans le clade intermédiaire des Euarchontoglires
avec les lapins, toupayes ou galéopithèques.
On
divise aujourd'hui les primates en deux clades : celui des
strepsirrhiniens, auquel appartiennent les lémurs, et celui des
haplorrhiniens, auquel appartiennent les tarsiiformes et les
simiiformes, qui comprennent, entre autres, les hominidés dont fait
partie l'être humain.
⦁ Procaryote
Lat.
pro, « avant », et du grec karyon, « noyau »
être
vivant dont la structure cellulaire ne comporte pas de noyau, et
presque jamais d'organites membranés (la seule exception étant les
thylakoïdes chez les cyanobactéries). Il s'agit (très vaguement)
des microorganismes unicellulaires simples qu'on nomme informellement
bactéries, et qui se divisent en archées et en eubactéries.
⦁ Séquençage
du génome
Les
étapes du séquençage
1
- Pour le séquençage, tout se passe initialement dans un tube à
essai, en présence des acteurs de la synthèse de l'ADN : de l'ADN à
séquencer, des nucléotides, une amorce et de l'ADN polymérase.
Chacun de ces acteurs est présent en grande quantité. La réaction
de séquençage fait donc intervenir de multiples réactions.
2
- L'ADN polymérase utilise aléatoirement les nucléotides présents
dans le milieu pour copier le brin (ou fragment, ou chaîne) matrice
en synthétisant un ADN de séquence complémentaire, du moment que
la base (A, C, G ou T) est respectée.
3
- Lorsque l'ADN polymérase choisit par hasard un didésoxynucléotide
(ce qui est rare puisqu'il y en a moins que des nucléotides) et
qu'elle l'incorpore dans la chaîne en synthèse, celle-ci
s'interrompt prématurément. Puisque chaque didésoxynucléotide est
marqué par un fluorochrome différent (A vert, T rouge, G jaune et C
bleu), une chaîne qui se termine par exemple par un A sera verte.
4
- Puisqu'un grand nombre de réactions de synthèse ont lieu dans le
tube, il existe statistiquement des chaînes de toutes les tailles
(correspondant à un arrêt de la synthèse à chaque nucléotide) et
beaucoup de fragments d'une même taille. Ces chaînes commencent
toutes au même endroit sur l'ADN matrice (déterminé par l'amorce
utilisée), toutes celles qui possèdent la même longueur se
terminent donc par le même didésoxynucléotide marqué.
5
- Il est alors possible de séparer les chaînes d'ADN obtenues en
fonction de leur taille, sur un gel d'acrylamide en présence d'un
courant électrique. Plus les chaînes sont courtes, plus elles
migrent loin et tous les fragments d'une même taille migrent à la
même distance. On obtient alors une succession de bandes colorées,
chacune correspondant au dernier nucléotide incorporé. Il suffit
alors de lire la succession des couleurs pour connaître l'ordre des
nucléotides, c'est-à-dire la séquence de l'ADN, étape assurée
automatiquement par les détecteurs du séquenceur.
Réaction
en chaîne par polymérase.
⦁ Simiformes
(Simiiformes), ou Simiens, ou plus simplement les Singes
un
infra-ordre de primates haplorrhiniens incluant notamment les
humains. Ils admettent pour groupe frère les Tarsiformes. D’après
les dernières découvertes1, les plus anciens simiiformes connus
sont apparus en Asie (Birmanie, Thaïlande, Chine) vers -50/45
millions d’années et non en Afrique comme il est souvent dit.
⦁ Taxidermie
Gr.
τάξις táxis "ordre, arrangement" et δέρμα dérma
"la peau". Il apparaît pour la première fois dans le
Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1804) de Louis
Dufresne (1752-1832).
Art
de donner l'apparence du vivant à des animaux morts. Le métier
correspondant est celui de taxidermiste ou empailleur.
⦁ Taxonomie,
taxinomie
Gr.
τάξις taxis « placement », « classement », « ordre » et
νομός nomos « loi », « règle ». Terme inventé en 1813.
Branche
de la biologie, qui a pour objet de décrire les organismes vivants
et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les
identifier puis les nommer et enfin les classer et de les reconnaitre
via des clés de détermination dichotomiques. Elle complète la
systématique qui est la science qui organise le classement des
taxons et leurs relations.
=>
taxon
⦁ Teilhard
de Chardin, Pierre
(1881
à Orcines,Puy-de-Dôme - 1955 à New York)
Prêtre
jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et
philosophe.
Scientifique
de renommée internationale, considéré comme l'un des théoriciens
de l'évolution les plus remarquables de son temps, Pierre Teilhard
de Chardin est à la fois un géologue spécialiste du Pléistocène
et un paléontologue spécialiste des vertébrés du Cénozoïque.
L'étendue de ses connaissances lui permet de comparer les premiers
hominidés, tout juste découverts, aux autres mammifères, en
constatant l'encéphalisation propre à la lignée des primates
anthropoïdes2.
Dans
Le Phénomène humain, il trace une histoire de l'Univers, depuis la
pré-vie jusqu'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de
son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique.
Il ajoute aux deux axes vers l'infiniment petit et l'infiniment grand
la flèche d'un temps interne, celui de la complexité en
organisation croissante, et constate l'émergence de la spiritualité
humaine à son plus haut degré d'organisation, celle du système
nerveux verticalisé, se rattachant ainsi à l'idée d'un « dessein
intelligent » : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces
d'une même réalité. En tant que croyant, chrétien et prêtre de
la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne ou
l'adhésion personnelle à la véracité du Christ, qu'il situe à la
dimension de la cosmogenèse, et non plus à l'échelle d'un cosmos
statique comme l'entendait la tradition chrétienne se référant à
la Genèse de la Bible.
⦁ Tuniciers
(anciennement Urochordés)
Animaux
qui appartiennent à l'embranchement des Chordés (Chordata).
Environ
1 500 espèces. En plus d'un stade larvaire caractéristique des
Chordés, les Tuniciers possèdent une « tunique » produite par
l'épiderme et recouverte d'une cuticule. Selon leur stade, ils
alternent la nage libre et une forme directement fixée au support.
⦁ Vertébrés
Sous-embranchement
du règne animal, un taxon qui est un clade dans l'embranchement des
Chordés. Les individus possèdent un squelette osseux ou
cartilagineux (colonne vertébrale + vertèbres).
La
distinction entre les invertébrés (Invertebrata) et les vertébrés
(Vertebrata, dont nous sommes) a été initiée par Jean-Baptiste de
Lamarck dans son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres
(1815-1822).
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