lundi 19 juin 2017

Lexique du labo évolutionnisme / génétique / taxonomie / biologie


Université Coopérative Transdisciplinaire



Lexique utile



ADN et diversité : Comment la structure de l'ADN permet d'expliquer que l'on soit tous différents ?
Avec quatre éléments différents, il y a 256 possibilités de classer une séquence de 4 éléments. Or chaque chromosome est constitué de centaines de millions d'éléments et nous possédons 23 paires de chromosomes ! Le nombre de possibilités est donc incommensurable. Dans la réalité, il n'y a qu'un certain pourcentage d'éléments qui peuvent changer d'un individu à l'autre, mais cela suffit largement à assurer la diversité des caractères humains.


Archées (Archea)
Gr. ἀρχαῖος, « originel, primitif »
Microorganismes unicellulaires procaryotes, c'est-à-dire des êtres vivants constitués d'une cellule unique qui ne comprend ni noyau ni organites (longueur cellule 5 μm).
(Nom 1) Mot dérivé de arc avec le suffixe -ée → voir arche et archer.
(Nom 2) (1578) Du grec ancien ἀρχή, arkhế (« principe, début »).
(Nom 3) Forme francisée de archaea, qui est une forme raccourcie de archaebacteria.
(Alchimie) Principe de la vie, d’après les anciens physiologistes. Nom que Paracelse donne à l'esprit vital qui, selon lui, préside à la nutrition et à la conservation des êtres vivants. Jean-Baptiste Van Helmont appelle archée le principe actif dans les corps. Stahl a modifié à son tour la doctrine de Van Helmont, en attribuant à l'âme le rôle d’archée (voir animisme).


Alvéolés, Alveolata ou alvéolobiontes
organismes vivants unicellulaires de formes assez diverses. La monophylie du groupe est basée essentiellement sur l'étude des ARNr 18S. Il existe cependant un caractère qui leur est propre : la présence de vésicules sous-membranaires, les alvéoles (d'où ce taxon tire son nom), largement distribuées et pouvant servir de réservoir calcique, ou contenir un matériel dense comme les plaques thécales des dinophytes.


bactérie
un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques et procaryotes présents dans tous les milieux. Le plus souvent unicellulaires, elles sont parfois pluricellulaires (généralement filamenteuses) et peuvent également former des colonies dont les cellules restent agglutinées au sein d'un gel muqueux (biofilm).


biologie moléculaire (parfois abrégée bio. mol.)
Discipline scientifique au croisement de la génétique, de la biochimie et de la physique, dont l'objet est la compréhension des mécanismes de fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Le terme « biologie moléculaire », utilisé la première fois en 1938 par Warren Weaver, désigne également l'ensemble des techniques de manipulation d'acides nucléiques (ADN, ARN), appelées aussi techniques de génie génétique.
La biologie moléculaire est apparue au xxe siècle, à la suite de l'élaboration des lois de la génétique, la découverte des chromosomes et l'identification de l'ADN comme support chimique de l'information génétique.


"chaînon manquant"
Il désigne, dans la langue courante, ce qui s'appelle une forme transitionnelle dans la théorie de l'évolution. Le chaînon manquant veut principalement dire le "trou" dans l'évolution: ce qu'il manque.


Chordés, Chordata
gr. corde => par extension, structure physiologique rectiligne d'un groupe.
Groupe biologique dont les individus sont dotés d'une colonne vertébrale
Embranchement d'animaux bilatériens deutérostomiens avec les sous-embranchements : céphalocordés, les tuniciers (anciennement Urochordés), et les crâniés ou crâniates. Ce dernier contient les myxines et les vertébrés.


cladistique
gr klados --> branche ; lat. icus --> propre à, relatif à
Méthodes de reconstruction des relations phylogénétiques entre les êtres vivants.
Déduction des degrés de parenté à partir de caractères communs d'après un ancêtre commun duquel toute la descendance partage les caractères dans la diversité (évolution divergente). On a alors un groupe nommé "clade" ou "holophylétique", d'où la méthode de la cladistique (ne pas confondre avec cladisme).
Exemples de cladogrammes, par Alexei Kouprianov — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1136977

clade (n.m)
Gr. κλάδος clados, qui signifie « branche ».
Un groupe monophylétique d'organismes, vivants ou ayant vécu, comprenant un organisme particulier et la totalité de ses descendants. Unité de base de la classification phylogénétique ou cladistique.

cladogramme


Crâniates
De "crâne".
Chordés possédant un crâne cartilagineux ou osseux protégeant la partie antérieure du système nerveux. Ils regroupent les myxines et les vertébrés, et sont le groupe frère des tuniciers parmi les olfactoriens.


cuticule
lat. cuticula « petite peau »
Couche externe qui recouvre et protège les organes aériens des végétaux et les organes de certains animaux.


Darwin, Charles (1809 - 1882)
Naturaliste anglais dont les travaux sur l'évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie avec son ouvrage De l'origine des espèces paru en 1859. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il a formulé l'hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle ».
Il examina l'évolution humaine et la sélection sexuelle dans la Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe, suivi par l'Expression des émotions chez l'homme et les animaux. Ses recherches sur les plantes furent publiées dans une série de livres et, dans son dernier ouvrage, il étudiait les lombrics et leur action sur le sol.


Dawkins, Richard (1941 - )
Biologiste et éthologiste britannique, vulgarisateur et théoricien de l'évolution, membre de la Royal Society. Professeur émérite au New College de l'université d'Oxford1, Richard Dawkins est l'un des académiciens britanniques les plus célèbres.
Il acquiert la consécration avec son livre de 1976 intitulé The Selfish Gene (en français : Le Gène égoïste), qui popularise la théorie de l'évolution centrée sur les gènes et introduit le terme de « mème ». En 1982, il développe cette théorie dans son ouvrage Phénotype étendu puis publie en 2006 The God Delusion (en français : Pour en finir avec Dieu), vendu à plus de deux millions d'exemplaires et traduit en trente et une langues.
Vice-président de la British Humanist Association, il est reconnu comme un ardent défenseur du rationalisme, de la pensée scientifique et de l'athéisme.



diploïde
Une cellule biologique est diploïde (du grec diploos, double et eidos, en forme de) lorsque les chromosomes qu'elle contient sont présents par paires (2n chromosomes). Le concept est généralement opposé à haploïde, terme désignant les cellules avec des chromosomes en simple exemplaire (n chromosomes).



enzyme
(1878) De l’allemand Enzym, construit avec le préfixe en- (« dans », « à l’intérieur de ») et zumê (« levain »), car le levain contient des enzymes qui permettent la fermentation.
C'est une protéine dotée de propriétés catalytiques. Pratiquement toutes les biomolécules capables de catalyser des réactions chimiques dans les cellules sont des enzymes ; certaines biomolécules catalytiques sont cependant constituées d'ARN et sont donc distinctes des enzymes : ce sont les ribozymes.



épigénétique
Gr. ἐπί, épí, « au-dessus de », et de génétique, du Grec genno γεννώ, « donner naissance » ; » ; genetikós « propre à la génération »
La discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l'expression du patrimoine génétique en fonction du contexte.
« Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule ou… ne pas l’être. » (Dossier « Epigénétique » [archive], sur le site de l'INSERM, février 2015 (consulté le 3 septembre 2015)
« C'est un concept qui dément en partie la « fatalité » des gènes. » (Michel Morange, professeur de biologie à l'ENS, cité dans « L'épigénétique, l'hérédité au-delà de l'ADN » [archive], Le Monde, 22 avril 2013)



Eucaryote (Eucaryota)
Gr. eu, « bien » et karuon, « noyau ». Il signifie donc littéralement « ceux qui possèdent un véritable noyau ».
Un domaine regroupant tous les organismes, unicellulaires ou pluricellulaires, qui se caractérisent par la présence d'un noyau et généralement de mitochondries dans leurs cellules. Il s'oppose aux domaines des Eubacteria et des Archaea.



excavés, excavata
Les "creusés". Un règne d'Eukaryotes unicellulaires (« protistes ») hétérotrophes et généralement flagellés.



génome
Depuis les années 1970, la biologie moléculaire est développée : le séquençage du génome devient possible en lisant les bases de l'ADN (adénine, cytosine, guanine, thymine).
Ensemble du matériel génétique (ou information génétique) d'une espèce codé dans son acide DésoxyriboNucléique (ADN). Il contient en particulier tous les gènes codant des protéines ou correspondant à des ARN structurés. Il se décompose donc en séquences codantes (transcrites en ARN messagers et traduites en protéines) et non codantes (non transcrites, ou transcrites en ARN, mais non traduites).
Le génome est constitué de un ou plusieurs chromosomes dont le nombre total dépend de l'espèce considérée, chaque chromosome étant constitué d'une unique molécule d'ADN, linéaire chez les eucaryotes et le plus souvent circulaire chez les procaryotes. Chaque chromosome peut être présent en un ou plusieurs exemplaires, le plus souvent deux chez les espèces sexuées, l'un d'origine maternelle et l'autre d'origine paternelle (organisme diploïde).
La science qui étudie le génome est la génomique.



 génotype
(1920) De l’allemand Genom (formé sur gène avec la finale de chromosome).
de γένος, génos « génération, naissance, origine »
L'ensemble ou une partie donnée de l'information génétique (composition génétique) d'un individu. Le génotype d'un individu est donc la composition allélique de tous les gènes de cet individu.



haploïde
Gr. ἁπλόος haploos, simple et εἶδος eidos, "en forme de".
Une cellule biologique est haploïde lorsque les chromosomes qu'elle contient sont chacun en un seul exemplaire (n chromosomes). Le concept est généralement l'opposé de diploïde, terme désignant les cellules avec des chromosomes en double exemplaire (2n chromosomes).



haplorhini (Haplorhiniens)
Gr. haplóos, simple, et rhínos, nez
Primates qui ont perdu le rhinarium (ou « truffe ») au profit du nez. De même, les vibrisses (moustaches sensitives) disparaissent.



holophylétique
= monophylie, gr. monos "seul" et phulon "tribu" : caractéristique d'un groupe qui contient l'espèce souche dont descendent tous ses membres.


invertébré
Ce taxon est aujourd'hui obsolète.
On distingue aujourd'hui différents embranchements dont les chordés (qui incluent l'ensemble des vertébrés) ; tous les autres sont donc entièrement invertébrés, les arthropodes constituant le plus important d'entre eux.
L'invertébré est un animal dépourvu de colonne vertébrale, et d'os en général. Définis par oppositions aux vertébrés, les invertébrés peuvent avoir des plans d'organisation très différents et ne sont plus considérés comme un taxon pertinent.
La distinction entre les invertébrés (Invertebrata) et les vertébrés (Vertebrata, dont nous sommes) a été initiée par Jean-Baptiste de Lamarck dans son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres (1815-1822).


Jacquard, Albert (1925 - 2013)
Chercheur et essayiste français. Spécialiste de génétique des populations, il a été directeur de recherches à l'Institut national d'études démographiques et membre du Comité consultatif national d'éthique. Conférencier et auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique, il tient un discours humaniste destiné à favoriser l’évolution de la conscience collective.
Président d'honneur de l’association Droit au logement et du Comité radicalement anticorrida, il est aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Il anime durant neuf ans, de septembre 2001 à juillet 2010, une chronique radiophonique quotidienne sur France Culture.
Il est également connu pour ses engagements civiques, parmi lesquels la défense du concept de la décroissance soutenable, le soutien aux mouvements du logiciel libre, à la langue internationale espéranto, aux laissés-pour-compte et à l'environnement.


lactase
une enzyme présente chez les mammifères et certaines bactéries. Sa fonction principale est de permettre la dissociation du lactose en glucose et galactose, ce qui autorise la digestion du lait.
=> dissociation du lactose en glucose et galactose
La lactase est une protéine codée par le gène LCT qui est situé sur le chromosome 2 chez l'humain. Trois facteurs de transcription sont nécessaires pour activer la séquence promoteur du gène : GATA, HNF-1 alpha et Cdx-2. Sans ces protéines, le gène ne pourra pas être transcrit.
Elle est constituée de 1927 acides aminés. Chez l'humain, elle est produite uniquement par les entérocytes des microvillosités de la bordure en brosse de l'intestin grêle, ce qui est lié à son rôle digestif.
Trois tests peuvent être utilisés pour diagnostiquer une pathologie reliée à une déficience en lactase:
Premièrement, on peut faire une biopsie de l’intestin grêle qui permettra de mesurer l’activité enzymatique de la lactase. Puisque ce test est une technique invasive, il est moins utilisé malgré son excellente fiabilité.
Deuxièmement, on peut procéder au test respiratoire de l’hydrogène expiré, qui consiste à évaluer la présence d’hydrogène dans l’air expiré par le patient avant et après l’ingestion de 10 grammes de lactose. Son principe repose sur le fait que le lactose non digéré dans l’intestin grêle se transforme en gaz, dont l’hydrogène, sous l’action des bactéries présentes dans le côlon. En passant par le sang, l’hydrogène va ensuite rejoindre les poumons, puis il sera exhalé. La présente d’une forte concentration d’hydrogène dans le souffle va donc signifier que la synthèse de lactase est déficiente puisque la majorité du lactose aura été digérée par les bactéries coliques.
Troisièmement, on peut effectuer le test de tolérance au lactose. Pour ce faire, on mesure simplement le taux de glucose dans le sang après l’ingestion de lactose. Si la synthèse de lactase est déficiente, la glycémie ne s’élèvera pas puisque le lactose ne sera pas dégradé en glucose.



Lamarck, Jean-Baptiste de Lamarck (1744, Bazentin, Somme – 1829, Paris)
Naturaliste français. Au début du xixe siècle, il a réalisé la classification des invertébrés, qui regroupent environ 80 % des animaux. Il est un de ceux qui ont pour la première fois utilisé le terme de biologie pour désigner la science qui étudie les êtres vivants.
Il est aussi le premier à proposer une théorie matérialiste et mécaniste des êtres vivants à partir de laquelle il élabore une théorie de leur évolution. Sa théorie transformiste est fondée sur deux principes :
la complexification croissante de l'organisation des êtres vivants sous l'effet de la dynamique interne propre à leur métabolisme ;
leur diversification, ou spécialisation, en espèces, à la suite d'une adaptation à leur milieu de leur comportement ou de leurs organes.
Lamarck est ainsi un des premiers naturalistes à avoir compris la nécessité théorique de l'évolution des êtres vivants.


lémuriens, lémuriformes
Les lémuriformes (nom scientifique : Lemuriformes) forment un groupe de mammifères appartenant à l'ordre des primates.
Les lémuriformes regroupent cinq familles, dont celle des lémuridés, ou « vrais » lémuriens (dont les espèces sont couramment appelées « lémur » ou « maki »). Ils ont une longue queue, de gros yeux et grimpent facilement dans les arbres.


Linné, Carl von Linné
(son nom après son anoblissement), né le 23 mai 1707 à Råshult et mort le 10 janvier 1778 à Uppsala, est un naturaliste suédois qui a fondé les bases du système moderne de la nomenclature binominale.


Lucy
Surnom donné à un très célèbre fossile d'australopithèque de l'espèce Australopithecus Safarensis.
Découvert en Éthiopie, en 1974 par une équipe de préhistoriens français et américains, le fossile de Lucy est un des squelettes les plus complets (52 ossements) que l'on ait retrouvé d'un australopithèque ; vieux d'environ 3.2 millions d'années, il a longtemps été le plus ancien fossile d'homme préhistorique connu.
Son surnom lui vient d'une chanson des Beatles, Lucy in the Sky with Diamonds, que les chercheurs écoutaient sur leur campement, au moment de la découverte du fossile. Ils l'ont donc surnommé « Lucy ».
Lucy avait 20 ans, mesurait 1,20 mètres et pesait 30 kilos environ. Une petite tête et un cerveau contenu à l'arrière du crâne. Elle était bipède, c'est-à-dire qu'elle marchait comme nous sur ses deux jambes qui étaient très courtes mais lui permettaient de se tenir presque droite. Elle avait de longs bras pour grimper facilement aux arbres.
Comme tous les australopithèques, elle vivait en groupe avec quelques-uns de ses congénères, dans une région orientale de l'Afrique (Rift Valley) dans une végétation luxuriante qui lui offrait beaucoup de nourriture.



Mendel, Gregor (1822 - 1884)
Moine catholique au monastère Saint-Thomas de Brno (en Moravie) et botaniste germanophone de nationalité autrichienne, est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.
Mendel tire de ses observations deux principes fondamentaux, auxquels on ajoutera plus tard un troisième en découlant. Ce sont, dans son cas, des expériences menées sur les pois qui permirent à Mendel de formuler les principes intervenant dans l'hérédité.
Mendel découvre que :
Un caractère peut présenter 2 formes différentes (aujourd'hui appelées allèles ou gènes homologues).
Un organisme hérite de 2 facteurs pour chaque caractère (les facteurs héréditaires de Mendel sont aujourd'hui appelés "gènes").
Le facteur dominant masque le facteur récessif. Mendel a noté le facteur dominant à l’aide d’une majuscule et l’autre, le récessif, à l’aide de la même lettre mais en minuscule
Les deux facteurs se séparent durant la formation des gamètes (Loi de ségrégation qui correspond à la séparation des paires de chromosomes homologues durant la méiose)
Les paires de facteurs se séparent de façon indépendante les unes des autres (Loi de ségrégation indépendante qui correspond à l’assortiment indépendant des paires de chromosomes homologues à la métaphase 1 de la première division méiotique)
Les trois lois de Mendel :
Première loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération
Deuxième loi : Loi de disjonction des allèles
Troisième loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires multiples


  • métazoaire
méta : grec ancien μετά, metá (« au-delà, après »). -zoaire : (première moitié du XIXe siècle) l’un des premiers mots à présenter ce suffixe, les autres étant un calque de cet exemple, est protozoaire, composé du latin scientifique protozoa et -aire. Protozoa est lui-même un composé de proto- et du grec ancien ζῷον, zỗon (« animal »).
« animal supérieur », par opposition aux protozoaires, « animaux inférieurs ».
(Zoologie) Animal eucaryote multicellulaire mobile et hétérotrophe.
La méduse, la mouche ou l’éléphant sont des métazoaires ou Metazoa.


mitochondrie --> mitochondrial
Gr. ancien μίτος (mitos) qui veut dire « fil » et χόνδρος (chondros) qui signifie « granule ».
Organites présents dans toutes les cellules de la plupart des eucaryotes, hormis certaines cellules telles que les érythrocytes (globules rouges). En 2016, on ne connaissait qu'un seul eucaryote ayant perdu toutes ses mitochondries : Monocercomonoides. Leur diamètre varie généralement entre 0,75 et 3 μm tandis que leur forme générale et leur structure est extrêmement variable. Elles sont invisibles lorsqu'elles ne sont pas teintes spécifiquement pour être observées. On les observe en microscopie optique mais plus distinctem
ent en microscopie électronique.


Monod, Jacques (1910-1976)
Bbiologiste et biochimiste français de l'Institut Pasteur de Paris, lauréat en 1965 du prix Nobel de physiologie ou médecine. Il est l'auteur en 1970 d'un essai intitulé Le Hasard et la Nécessité.


Myxines
lat. myxo « muge » (poisson de mer), in --> Suffixe nominal des substances chimiques.
Famille d'animaux aquatiques anguilliformes (en forme d'anguille).*


néolithique
Gr. νέος, néos, nouveau, et λίθος, líthos, pierre. Désigne littéralement l'« âge de la pierre nouvelle».
A partir de 9000 ans environ avant J-C, en fonction des régions.


nom binominal, binom
Combinaison de deux termes pour désigner une espèce, en taxonomie.
Position 1 : le genre
Position 2 : l'épithète spécifique
ex : Homo sapiens => nom scientifique en majuscule sur le genre et italique. 


nucléotides
Appelés désoxynucléotides, ils sont les briques de l'ADN (A, C, G ou T). Ils sont attachés les uns aux autres grâce à des liaisons chimiques nécessitant la présence d'un groupement OH particulier (sur le carbone 3' du ribose).


paléolithique
Gr. παλαιός / palaios (ancien) et λίθος / lithos (pierre). Il peut donc se traduire littéralement par « ancienne pierre ».
Le Paléolithique commence avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, Homo habilis, il y a environ trois millions d'années. Cette période inclut l'apparition de notre espèce, Homo sapiens, il y a environ 200 000 ans, son expansion et le déclin des autres espèces du genre Homo. Elle s'achève il y a environ 12 000 ans avec la fin de la période géologique du Pléistocène et le début du Mésolithique. Le Paléolithique recouvre donc environ 95% de la période d'existence de notre espèce, depuis son apparition jusqu'à nos jours


 phénotype
De φαίνω, phaínô (« faire briller, montrer, paraître ») et de τύπος, tupos («marque, type»).
Ensemble des traits observables d'un individu dus aux caractères héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par l'environnement. 
Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire.


phylogénie
Gr; φῦλον, phylon, « race, tribu, espèce » ; gr. -γένεια, -géneia => gène, du gr. γένος, génos « race » de γίγνομαι, gígnomai « engendrer » ; "ie", terminaison employée pour former des noms désignant un état, une qualité ou une condition. Ex: algorithme --> algorithmie
Lat. génesis « création » de γεννάω, gennaô « engendrer », « créer ».
Etude des relations de parenté entre êtres vivants :
entre individus (niveau généalogique ; seule une généalogie individuelle peut répondre à la question « qui est l'ancêtre de qui ? » , tandis qu'une phylogénie de groupe peut répondre à la question « qui est le plus proche parent de qui ? ») ;
entre populations (à l'intérieur d'une même espèce qui, pour simplifier, peut se résumer à une population dont les membres sont interféconds : niveau intraspécifique) ;
entre espèces (niveau interspécifique).
Ainsi la phylogenèse permet de reconstituer l'évolution des organismes vivants.


placentaires (Placentalia)
forment une division importante des mammifères et sont caractérisés par le fait qu'ils accouchent de juvéniles par contraste avec les marsupiaux qui accouchent de larves ou les monotrèmes qui pondent des œufs. Cela est rendu possible par la présence d'un placenta, plus développé et plus complexe que les marsupiaux, ce qui leur a donné leur nom.


Primates
Lat. primas, et atis, signifiant « celui qui occupe la première place »
Ils constituent un ordre se situant au sein des mammifères placentaires*. Ce clade regroupe les petits singes et les grands anthropoïdes, ainsi que les espèces de strepsirrhiniens comme les lémuriens. Selon la classification phylogénétique actuelle, ils sont regroupés dans le clade intermédiaire des Euarchontoglires avec les lapins, toupayes ou galéopithèques.
On divise aujourd'hui les primates en deux clades : celui des strepsirrhiniens, auquel appartiennent les lémurs, et celui des haplorrhiniens, auquel appartiennent les tarsiiformes et les simiiformes, qui comprennent, entre autres, les hominidés dont fait partie l'être humain.


Procaryote
Lat. pro, « avant », et du grec karyon, « noyau »
être vivant dont la structure cellulaire ne comporte pas de noyau, et presque jamais d'organites membranés (la seule exception étant les thylakoïdes chez les cyanobactéries). Il s'agit (très vaguement) des microorganismes unicellulaires simples qu'on nomme informellement bactéries, et qui se divisent en archées et en eubactéries.

Séquençage du génome
Les étapes du séquençage
1 - Pour le séquençage, tout se passe initialement dans un tube à essai, en présence des acteurs de la synthèse de l'ADN : de l'ADN à séquencer, des nucléotides, une amorce et de l'ADN polymérase. Chacun de ces acteurs est présent en grande quantité. La réaction de séquençage fait donc intervenir de multiples réactions.
2 - L'ADN polymérase utilise aléatoirement les nucléotides présents dans le milieu pour copier le brin (ou fragment, ou chaîne) matrice en synthétisant un ADN de séquence complémentaire, du moment que la base (A, C, G ou T) est respectée.
3 - Lorsque l'ADN polymérase choisit par hasard un didésoxynucléotide (ce qui est rare puisqu'il y en a moins que des nucléotides) et qu'elle l'incorpore dans la chaîne en synthèse, celle-ci s'interrompt prématurément. Puisque chaque didésoxynucléotide est marqué par un fluorochrome différent (A vert, T rouge, G jaune et C bleu), une chaîne qui se termine par exemple par un A sera verte.
4 - Puisqu'un grand nombre de réactions de synthèse ont lieu dans le tube, il existe statistiquement des chaînes de toutes les tailles (correspondant à un arrêt de la synthèse à chaque nucléotide) et beaucoup de fragments d'une même taille. Ces chaînes commencent toutes au même endroit sur l'ADN matrice (déterminé par l'amorce utilisée), toutes celles qui possèdent la même longueur se terminent donc par le même didésoxynucléotide marqué.
5 - Il est alors possible de séparer les chaînes d'ADN obtenues en fonction de leur taille, sur un gel d'acrylamide en présence d'un courant électrique. Plus les chaînes sont courtes, plus elles migrent loin et tous les fragments d'une même taille migrent à la même distance. On obtient alors une succession de bandes colorées, chacune correspondant au dernier nucléotide incorporé. Il suffit alors de lire la succession des couleurs pour connaître l'ordre des nucléotides, c'est-à-dire la séquence de l'ADN, étape assurée automatiquement par les détecteurs du séquenceur.
Réaction en chaîne par polymérase. 


Simiformes (Simiiformes), ou Simiens, ou plus simplement les Singes
un infra-ordre de primates haplorrhiniens incluant notamment les humains. Ils admettent pour groupe frère les Tarsiformes. D’après les dernières découvertes1, les plus anciens simiiformes connus sont apparus en Asie (Birmanie, Thaïlande, Chine) vers -50/45 millions d’années et non en Afrique comme il est souvent dit.


Taxidermie
Gr. τάξις táxis "ordre, arrangement" et δέρμα dérma "la peau". Il apparaît pour la première fois dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1804) de Louis Dufresne (1752-1832).
Art de donner l'apparence du vivant à des animaux morts. Le métier correspondant est celui de taxidermiste ou empailleur.


Taxonomie, taxinomie
Gr. τάξις taxis « placement », « classement », « ordre » et νομός nomos « loi », « règle ». Terme inventé en 1813.
Branche de la biologie, qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer et de les reconnaitre via des clés de détermination dichotomiques. Elle complète la systématique qui est la science qui organise le classement des taxons et leurs relations.
=> taxon


Teilhard de Chardin, Pierre
(1881 à Orcines,Puy-de-Dôme - 1955 à New York)
Prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe.
Scientifique de renommée internationale, considéré comme l'un des théoriciens de l'évolution les plus remarquables de son temps, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue spécialiste du Pléistocène et un paléontologue spécialiste des vertébrés du Cénozoïque. L'étendue de ses connaissances lui permet de comparer les premiers hominidés, tout juste découverts, aux autres mammifères, en constatant l'encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes2.

Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l'Univers, depuis la pré-vie jusqu'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique. Il ajoute aux deux axes vers l'infiniment petit et l'infiniment grand la flèche d'un temps interne, celui de la complexité en organisation croissante, et constate l'émergence de la spiritualité humaine à son plus haut degré d'organisation, celle du système nerveux verticalisé, se rattachant ainsi à l'idée d'un « dessein intelligent » : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d'une même réalité. En tant que croyant, chrétien et prêtre de la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne ou l'adhésion personnelle à la véracité du Christ, qu'il situe à la dimension de la cosmogenèse, et non plus à l'échelle d'un cosmos statique comme l'entendait la tradition chrétienne se référant à la Genèse de la Bible.


Tuniciers (anciennement Urochordés)
Animaux qui appartiennent à l'embranchement des Chordés (Chordata).
Environ 1 500 espèces. En plus d'un stade larvaire caractéristique des Chordés, les Tuniciers possèdent une « tunique » produite par l'épiderme et recouverte d'une cuticule. Selon leur stade, ils alternent la nage libre et une forme directement fixée au support.


Vertébrés
Sous-embranchement du règne animal, un taxon qui est un clade dans l'embranchement des Chordés. Les individus possèdent un squelette osseux ou cartilagineux (colonne vertébrale + vertèbres).
La distinction entre les invertébrés (Invertebrata) et les vertébrés (Vertebrata, dont nous sommes) a été initiée par Jean-Baptiste de Lamarck dans son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres (1815-1822).




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